La Vénus de Lespugue révélée à la Une

Une Gazette 1er août

Ce mercredi 1er août 2018, La Gazette du Comminges consacre un long article au livre La Vénus de Lespugue révélée, avec une interview de l’auteure Nathalie Rouquerol et de sculpteurs commingeois admiratifs de cette statuette préhistorique.

Un reportage et une interview réalisés par la journaliste Sabrina Rezki.

Extraits :

Le mystère révélé de la Vénus de Lespugue, Un chef d’œuvre de l’humanité.

S. Rezki : « Sculptée dans de l’ivoire de mammouth, cette petite dame voluptueuse âgée entre 20 000 et 35 000 ans est restée muette depuis sa découverte dans les gorges de la Save en 1922. Nathalie Rouquerol, préhistorienne, […] a pris le temps de l’observer, de la manipuler, de l’écouter… Elle vient de publier une étude scientifique, originale et d’une grande sensibilité, exclusivement dédiée à ce chef d’œuvre intemporel. Et la « petite dame de Lespugue » s’est révélée. »

N. Rouquerol : « Ce livre est aussi un livre politique, je montre comment l’époque était influencée par l’anthropologie du XIXème siècle, où l’objectif était clairement de classer hiérarchiquement les races*. »

S. Rezki : Un message? Quel est-il? Forcément c’est une ode à la féminité avec ses formes arrondies?

N. Rouquerol : » […] Selon l’angle de vue, les différentes femmes se révèlent : cette statuette est la synthèse de l’évolution de la femme, celle naissante, celle en devenir, celle devenue, elle porte en elle le plus grand mystère de l’humanité. »

Reportage Gazette du 1er Août 2018

*Rappelons que le vocable de « race » n’est pas adéquat concernant l’humanité, qu’il est abandonné, sa définition scientifique et ses limites sont impossibles à établir. Quand bien même le seraient-elles, les errances du XIXème siècle et ses conséquences tragiques au XXème conduisent à définitivement délaisser ce terme.